Introduction – Les clés de la Renaissance Africaine !
L’Afrique se trouve dans un tournant déterminant de son histoire elle qui se remet difficilement de l’impact de l’esclavage et de la colonisation.
Après plus de 50 ans d’indépendance le constat est accablant, le continent le plus riche du monde en ressource du sol et du sous-sol demeure plus que jamais frappé par une misère galopante.
Les nombreux programmes de développement et d’ajustement structurel n’ont rien pu y faire, bien au contraire, ils ont même établi une société soumise à la dépendance via la politique de la main tendu.
On pourrait presque croire que rien ne peut se faire sur la Terre Mère sans la bénédiction de l’occident.
Le plus triste dans cette histoire est que même des institutions stratégique tel que l’Union Africaine ou même le G5 Sahel chargé de la sécurité en région sahélienne sont/seront financés en grande majorité par l’occident.
La main qui donne est au dessus de la main qui reçoit, raison pour laquelle il est impossible aux pays Subsahariens de régler souverainement leurs propres défis ou même de se faire respecter à l’échelle internationale.
Aujourd’hui encore beaucoup de pays du dit tiers monde ne peuvent payer leurs fonctionnaires sans recourir à l’aide de la banque mondiale et du FMI.
Ce qui est important à préciser est que les dits fonctionnaires qui ont subit à plusieurs reprises des réductions drastique allant parfois jusqu’à 50% ou plus de leurs salaires n’arrivent tout simplement plus à joindre les deux bouts. Dans le pire des cas certain salaires sont impayés par la fonction publique depuis des mois ou même parfois depuis des années tel que le vivent beaucoup d’enseignants. Il n’est pas alors surprenant que la corruption soit devenu un fléau dans nos sociétés.
Les problèmes s’accumulent sans que des solutions concrètes y soit apportées. Le continent patauge aujourd’hui dans une marre à problème irrésolu qui affecte considérablement sa croissance et hypothèque son avenir.
Selon beaucoup d’experts le berceau de l’humanité est un continent d’avenir. En effet sa population est la plus jeune au monde, ce qui est un avantage considérable dans la géostratégie. L’on peut par exemple constater que suite aux instabilités politiques dans de nombreux pays et aussi face à la misère sociale, beaucoup de jeunes prennent aujourd’hui à leurs risques et périls le chemin de la mer. Pour ceux qui restent malgré tout, le chômage à finit par faire d’eux des proies faciles pour les rebellions, le grand banditisme et dans beaucoup de cas de croupir sous la pauvreté. Laissé pour compte par un système social défaillant trop peu nombreux sont ces jeunes qui s’en sorte sur le continent. Il ne rêve que d’une chose, partir…
En Afrique du Sud par exemple la plupart des meilleurs médecins ont quitté le pays pour gagner un salaire acceptable dans les pays occidentaux. Ceux qui sont restés parmi les moins compétents ont ainsi formé une nouvelle génération de médecin moins compétents, qui à leurs tours ont formé une nouvelle génération de médecins encore moins compétents. Aujourd’hui l’Afrique du Sud est confronté à un réel déficit de médecin hautement qualifié.
Ne pas prendre en compte les besoins de cette Jeunesse est une erreur stratégique monumentale qui se retournera hélas contre nous.
Le décalage entre les revendications des jeunes africains et la politique des pouvoirs en place est tout simplement hallucinant.
Pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres, dès Janvier 2017, le front anti Fcfa faisait écho dans le monde entier pour demander l’abolition du Fcfa.
Plus d’un an plus tard en Mai 2018 cette monnaie coloniale reste toujours en vigueur. Certains Présidents allant même jusqu’à louer les bienfaits de ce nazisme monétaire des temps modernes en prévoyant même un élargissement de la zone CFA.
Et pendant ce temps tout reste encore à faire en Afrique, à commencer par les écoles et des hôpitaux digne de ce noms. Une assurance maladie afin de faciliter les soins. Les Universités de qualité sont une denrée rare sur le continent. Inutile de parler de l’accès à l’eau potable qui constitue un défit majeur. Aussi incroyable que cela puissent paraître, l’électricité est encore un luxe en Afrique où le soleil rayonne en abondance et cela quasiment toute l’année. Les aides sociales sont insuffisantes voir inexistantes. Se déplacer dans les villes Africaines constitues un parcourt du combattant surtout à cause du manques ou mauvais état des routes et de la précarité de certain moyen de transport. La liste est longue, très longue même cependant le but n’est pas de s’apitoyer sur notre sors mais bel et bien de trouver des solutions aux maux qui rongent la Matrice de l’humanité.
Que faire alors lorsque que l’on sait que ce n’est pas la dite communauté internationale, celle là même sur qui compte nos gouvernements qui viendra résoudre nos problèmes à notre place?
Pendant longtemps les gouvernements ont été pointé du doigt comme étant responsable des maux que traverse leurs pays. Si leurs responsabilités est indéniable, important est de rappeler que le changement non démocratique de régime n’est en aucun cas la solution au problème tel que le démontre le printemps arabes en Egypte, Tunisie et Libye où la situation s’est sérieusement aggravé. Le problème de la gouvernance des pays Africains est bien plus profond que cela et nécessite une étude plus approfondi.
Beaucoup d’Africains assistent ainsi impuissant à la déchéance de leur continent sans savoir à quel saint se vouer.
Une chose est sur, l’Afrique a plus que jamais besoin de ces super-héros pour faire sa révolution. Cependant qui sont-ils, ces héros d’un nouveau genre?
Encore plus important quels les mécanismes permettrons une fois pour toute l’effectivité de la Renaissance et des indépendances Africaine?
Après plus d’une dizaine d’années de recherche intense et acharné sur la thématique de la Renaissance Africaine, le plaisir est de partager avec vous “Les clés de la renaissance Africaine” fruit d’un travail de longue haleine afin d’apporter des solutions et des réalisations concrètes aux problèmes du plus grand continent du monde entier.
Dans la prochaine publication “les Clés de la Renaissance Africaine: Chap. 1 “Le Changement de Paradigme” il sera question d’une révolution pas comme les autres.
Jay C. Patsson